Il paraît qu`écrire libère, on va bien voir •• diary.

•• Once upon a time.

J’ai une passion, l’écriture, dans le genre, je raconte n’importe quoi n’importe quand, je suis très forte. Juste un truc à savoir sur moi, c’est que j’aime me défouler en écrivant, tous et n’importe quoi. Alors, commençons par le début. Je m’appelle Caroline, je vais avoir quinze ans dans trois mois & vingt trois jours. Je ne suis pas le genre de fille à crier sur tous les toits que je vais mal, que je souffre ou autre truc dans ce genre. J’ai la chance d’avoir une famille soudée en or, une grande sœur qui compte plus que n’importe qui, des parents géniaux. J’ai ce qu’on pourrait plus communément appelé « la belle vie » ; évidement je sais qu’elle n’est pas toute rose. On a tous son lot de chagrin et de malheur, mais en ce moment tout va bien – à mon plus grand bonheur évidement. Je suis une fan incontestée de série Américaines ( Gossip Girl, OTH, The OC, Desperate, True Blood, Gilmore Girl, Heroes, 90210, Dirty Sexy Money & autres ) ; j’adore la musique, je ne peux pas vivre sans ça, c’est le pilier de ma vie, mon oxygène. Je suis une passionnée d’Art, dessins, graphisme et autres. Dans mon caractère je suis plutôt du genre « grande gueule » quand il faut, et la délicatesse c’est pas mon fort, alors si je suis de mauvaise humeur ou si j’ai passé une mauvaise journée, comptez sur moi pour vous le faire comprendre ! ^^ . On me dit « sadique » et « drôle » avec mes pauvres blagues. Enfin je suis surtout bon public étant donné que je rigole souvent. Côtés amies, j’ai la chance d’avoir trois personnes qui comptent énormément pour moi, même si deux d’entres elles ne s’entendent pas. Trois personnes que j’aime différemment, étant donné que j’en connais une depuis presque dix ans, l’autre depuis deux ans, et la dernière que je connais vraiment que depuis ses six derniers mois. Mais on va dire que, malgré tout ça, j’ai eu mon lot de chagrin. Je pleure souvent quand ça ne va pas, même si je déteste le faire en public histoire de ne pas se donner en spectacle. Pour bien me connaître, il y a quelques trucs à savoir sur moi : J’ai perdu un ami qui m’était très cher il y a de ça, un an, j’essaie tant bien que mal de ne pas y penser même si c’est parfois trop dur ; je déteste les homophobes et les racistes ; je déteste les lâches, les suicidaires, parce que je trouve que c’est une facilité de vouloir se tuer alors que l’on a toute la vie devant sois. Un ami à ma sœur s’est suicidé, il y a de ça quelques mois, il avait dix huit ans, son permis et presque son bac. Et j’ai trouvé ça lâche, tellement lâche de mourir par choix. La vie a tellement à nous offrir et certains gâchent tous ça en voulant se suicider. Jamais je ne pourrais me faire du mal physiquement. On ne devrait pas décider de sa mort. La vie est déjà bien assez courte. Pourquoi certains décident de mourir par choix alors que d’autres ne l’ont pas ?

C`est le cas, la vie est bien trop courte pour se poser des questions, alors je fonce dans le tas. Néanmoins il mets déjà arrivé de me prendre des claques, mais je me relève, parce que je sais que ça ne sera pas la dernière fois et que si je devais baisser les bras à chaque obstacle, je ne m`en serais pas sortie. J`ai tellement de choses qui me retiennent de tout foutre en l`air, alors je souris et prend la vie comme elle vient, avec son lot de joies et de malheurs ! :D

Je suis d`accord avec toi, mais dis toi qu`il y a exactement un an, j`ai fais la connerie de vouloir me suicider, parce que je m`étais pris la tête avec pleins de personne et surtout avec deux personnes qui comptaient plus que n`importe qui. Alors j`ai pris un cutter et je me suis ouvert les veines (pas jusqu`au bout, j`en avais pas la force). Et c`est à ce moment là, que j`ai rencontré un certain Samuel, un gars qui avait prit mon adresse par erreur. Il m`a refait sourire, il m`a donné une raison de vivre de m`accrocher. Lui, il avait une telle envie de vivre qui était vraiment impressionnant, dans le genre je ne broie jamais du noir; il était le premier. Mais voilà, deux mois après sa rencontre, j`ai appris qu`il était mort dans un accident de voiture & là, ça m`a détruite, tout ce qu`il avait construit, toutes ses paroles envolées comme par magie. Et puis, peu à peu, j`ai repris goût à la vie, j`ai parlé à sa meilleure amie, à ses proches, et puis je me suis rendue compte que ça ne servait à rien de pleurer parce que ça ne me rendrait pas et qu`il fallait que je continue ma vie sans pour autant l`oublier. Vivre comme jamais je n`ai vécut, pour lui, parce qu`il n`a pas eu la chance de le faire.

Je ne veux pas paraître déplacé, hein, je vais essayer d`être délicate dans mes paroles, parce que la dernière fois que j`ai dis ça, la fille l`a mal prit. Ecoute, tu as le droit de croire qu`il peut être vivant, mais à mes yeux, quand on est mort on est mort, certains me disent : "Nan mais t`inquiète pas il est toujours avec toi" et moi je dis "Foutaise" c`est juste une excuse inventé par les vivants pour se consolé de la mort de quelqu`un qu`on aime. Il y a un auteur (dont je ne sais plus le nom) qui a dit un joue : Je ne vois pas pourquoi on ferait un travail de deuil. On ne se console pas de la mort de quelqu'un qu'on aime. C`est la stricte vérité, jamais je ne pourrais vivre normalement après ce qu`il s`est passé, j`aurai toujours une trace, comme marquée au fer rouge par sa mort. Et je suis bien consciente qu`avoir voulut se suicidé était la plus grosse connerie que j`ai pu faire, mais néanmoins, je ne regrette pas de l`avoir fait, sans ça, je n`aurai jamais rencontré Sam...

•• Ma vie est un conte raconté par un con.

Il y a des moments durant lesquels il m’arrive de baisser les bras, de vouloir tout foutre en l’air. Le temps d’une chanson, le temps de cette chanson, j’ai pleuré. Parce que ma meilleure amie ne mange plus, parce qu’elle m’a dit de ne pas s’inquiété pour elle, et pourtant j’ai peur de la perdre, je n’ai pas pu en discuter avec elle. Ces parents vont divorcés, elle essaye de sourire, ou du moins elle sourit, en faisant semblant, dire que tout va bien alors que c’est l’inverse. J’ai peur pour elle. Bizarrement on essaye de s’entendre ses temps ci mais parler avec elle, c’est toujours compliquer. Elle n’aime pas parler de ses problèmes et moi, je ne sais jamais quand elle va bien ou quand elle va mal. Je l’aime trop pour la perdre. Je refuse de la perdre. Et elle s’est embrouillé avec une amie à moi, dans ma classe, et maintenant je suis partagée entres elles deux. Je les aime toutes les deux. Elles s’insultent mutuellement et moi je suis au milieu et je ne sais pas quoi faire.

De la tyrolienne ? J`en ai déjà fais au dessus d`un lac. Ça doit être vraiment impressionnant. Même si je préfère le saut à l`élastique, pourquoi pas essayer un jour, je ne suis pas sûre que j`arriverai à me lancer, mais si ça peut faire du bien, je suis prête à tout.